Coronavirus : les sages-femmes du Puy-de-Dôme maintiennent leur consultation
Publié le 7 avril par La montagne
La majorité des 72 sages-femmes du Puy-de-Dôme assurent les suivis gynécologiques, suivis de grossesse, préparations à l’accouchement… en téléconsultation, en cabinet ou à domicile et en toute sécurité.
«Les sages-femmes libérales assurent les suivis médicaux, informent, rassurent et accompagnent les patientes durant leur grossesse et particulièrement lors de cette période sans précédent et particulièrement anxiogène », évoque Sandrine Exbrayat, vice-présidente du Conseil départemental de l’Ordre des sages-femmes.
Cette instance aux côtés de l’URPS SF AuRa, et de l’Association des sages-femmes libérales d’Auvergne soulignent que depuis le début de la crise du coronavirus, l’offre de soins des sages-femmes a été maintenue dans le département. Les sages-femmes libérales se sont organisées pour reporter les rendez-vous non urgents comme les séances de rééducation périnéale ou les consultations gynécologiques de prévention et de contraception.
« Et elles maintiennent au cabinet ou à domicile et en téléconsultation, les consultations médicales des femmes enceintes, des mères et des nouveau-nés en sortie de maternité, le suivi de l’allaitement maternel, les consultations gynécologiques plus urgentes ou les IVG médicamenteuses en ville ».
Ceci en toute sécurité, en respectant les mesures barrières même si, comme le souligne la vice-présidente du conseil de l’ordre, « la dotation en masques chirurgicaux est insuffisante (6 par semaine…) ».Les séances de préparation à la naissance ont été réorganisées, repensées pour être effectuées en télémédecine.
« De même les séances de préparation à la naissance ont été réorganisées, repensées pour être effectuées en télémédecine et apporter les informations autant sur l’épidémie du Covid-19 que sur la prise en charge de leur grossesse et de leur accouchement»
Des séances auxquelles toutes les femmes peuvent avoir accès, même si elles ne sont pas suivies par une sage-femme.
Ces consultations et séances faites en télémédecine permettent de plus d’intégrer le co-parent exclu des consultations présentielles afin de respecter le confinement et la propagation du virus.
Michèle Gardette
